J'ai découvert ce matin en voulant corriger ma newsletter que la version navigateur (uniquement) le permettait. Il faut se rendre sur son profil et trouver ses posts. Puis cliquer sur les trois points afin de modifier son article.
Merci ! Je t'avoue que j'en suis encore à découvrir Substack. Comme toi, je suppose, ce qui me séduit c'est le format long, mais j'ai encore du mal à naviguer dans l'interface... (Je constate aussi que je tombe surtout sur du contenu anglo-saxon, mais je suppose que c'est dû à la prééminence des Anglo-saxons sur ce réseau.)
J’aime bien cette réflexion sur le fait que les héros nous renvoient à l’idée fausse que quelqu’un viendra nous sauver, faire le boulot à notre place. Néanmoins, il me semble qu’en littérature contemporaine, le terme est plus souvent employé dans son acception traditionnelle (comme vous le mentionnez), au sens de « personnage principal ». Et, bien souvent, il (ou elle) doute, souffre, se contredit et se trompe, plus qu’il ne sauve qui que ce soit (à commencer par lui-même). Tous ces « héros » ont quelque chose à apporter, je crois, qu’ils soient « héroïques » ou non. Je suis intriguée par votre pente, soit dit en passant. Et aussi, de façon plus indiscrète, par la façon dont vous êtes parvenu à surmonter la fameuse interdiction (comme je comprends !) et à écrire.
C’est vrai que la figure du héros a beaucoup évolué, mais depuis Jesus jusqu’à Batman, on note quand même une constante : sauver les autres. La réponse à la question que vous me posez tient en plusieurs éléments : persévérance, travail et temps. Surtout, il fallait de l’objectivité : ce que mes romans historiques ne m’ont pas donné (ils étaient trop teintés de fantastique pour assurer cette fonction), mon travail sur Lovecraft me l’a donné. Ça m’a demandé des années de travail, mais j’y suis arrivé : j’ai traduit l’indicible, seul, et je l’ai annoté. Je peux désormais passer à autre chose. J’ai débloqué un blocage de 10 ans dans l ecriture romanesque en terminant en 2023 le tome 2 d’un diptyque dont le manuscrit du tome 1 avait été écrit en 2013. J’ai honoré mon contrat, raconté cette histoire : là aussi, je peux passer à autre chose. On verra si la vie m’en laisse l’occasion, la force. Mais la vie, à travers les épreuves (dont nous parlions), nous donne justement l’occasion de passer à l étape d’après. C’est ce dont j’aimerais parler.
Évidemment, tu te relis et tu trouves une faute de grammaire : "l'écriture m'est toujours apparue", que diable...
J'ai découvert ce matin en voulant corriger ma newsletter que la version navigateur (uniquement) le permettait. Il faut se rendre sur son profil et trouver ses posts. Puis cliquer sur les trois points afin de modifier son article.
Merci ! Je t'avoue que j'en suis encore à découvrir Substack. Comme toi, je suppose, ce qui me séduit c'est le format long, mais j'ai encore du mal à naviguer dans l'interface... (Je constate aussi que je tombe surtout sur du contenu anglo-saxon, mais je suppose que c'est dû à la prééminence des Anglo-saxons sur ce réseau.)
Je lisais aussi que les créateurs allaient s'aligner sur X et Facebook sur la modération. À voir... 😐
A voir, comme tu dis...
J’aime bien cette réflexion sur le fait que les héros nous renvoient à l’idée fausse que quelqu’un viendra nous sauver, faire le boulot à notre place. Néanmoins, il me semble qu’en littérature contemporaine, le terme est plus souvent employé dans son acception traditionnelle (comme vous le mentionnez), au sens de « personnage principal ». Et, bien souvent, il (ou elle) doute, souffre, se contredit et se trompe, plus qu’il ne sauve qui que ce soit (à commencer par lui-même). Tous ces « héros » ont quelque chose à apporter, je crois, qu’ils soient « héroïques » ou non. Je suis intriguée par votre pente, soit dit en passant. Et aussi, de façon plus indiscrète, par la façon dont vous êtes parvenu à surmonter la fameuse interdiction (comme je comprends !) et à écrire.
C’est vrai que la figure du héros a beaucoup évolué, mais depuis Jesus jusqu’à Batman, on note quand même une constante : sauver les autres. La réponse à la question que vous me posez tient en plusieurs éléments : persévérance, travail et temps. Surtout, il fallait de l’objectivité : ce que mes romans historiques ne m’ont pas donné (ils étaient trop teintés de fantastique pour assurer cette fonction), mon travail sur Lovecraft me l’a donné. Ça m’a demandé des années de travail, mais j’y suis arrivé : j’ai traduit l’indicible, seul, et je l’ai annoté. Je peux désormais passer à autre chose. J’ai débloqué un blocage de 10 ans dans l ecriture romanesque en terminant en 2023 le tome 2 d’un diptyque dont le manuscrit du tome 1 avait été écrit en 2013. J’ai honoré mon contrat, raconté cette histoire : là aussi, je peux passer à autre chose. On verra si la vie m’en laisse l’occasion, la force. Mais la vie, à travers les épreuves (dont nous parlions), nous donne justement l’occasion de passer à l étape d’après. C’est ce dont j’aimerais parler.
Belle persévérance. Honorer les contrats que l’on se fixe est toujours très satisfaisant
D’une part. D’autre part, comment passer à autre chose tant qu’on n’a pas honoré les contrats déjà signés ? Dans mon cas, impossible.